Le temps n’est plus où la femme conservait systématiquement le nom du mari.

Le nombre de divorce, atteignant un couple sur deux aujourd’hui a fait évoluer les règles.

Ainsi, dans une décision récente, des juges prononcent le divorce d’un couple mais refusent à l’épouse le droit de conserver l’usage du nom de son ex-mari. Celle-ci conteste. En vain. C’est à bon droit, selon la Cour de cassation, qu’après avoir relevé que l’ex-épouse n’exerçait pas de profession et n’avait pas acquis une notoriété particulière sous son nom de femme mariée, que les juges ont pu estimer, conformément à l’article 264 du Code civil, que l’intéressée ne justifiait pas d’un intérêt particulier à conserver l’usage du nom de son mari.

Cour de cassation, 1ère chambre civile, 12 février 2020, pourvoi n° 19-10155